Rapide aperçu de DSM7
Indice NDT
(D)ifficulté : Simple, Moyenne, Complexe.
(T)emps estimé pour faire.
| Utilisateur | Technicien | Expert |
| Simple | Moyenne | Complexe |
| – d’une heure | + de 5 heures | 12 heures et + |
OcM
Contexte de la réalisation.
Modalité de l’éxécution.
La prochaine version de DSM estampillée 7 se fait attendre. Synology la repousse de mois en mois et on l’espère désormais peut être pour un courant 2021, reprenant ainsi le rythme des anciennes versions annuelles en mars de chaque année.
En attendant, j’ai voulu faire mon curieux et sous une VM sous DSM 6 avec un processeur à 1,5 Ghz et 2 Go de RAM ainsi qu’un disque de 20 Go, j’ai vite fait passé en revue cette version et quelques applications connues et nouvelles attendues dans cette nouvelle mouture.
Interface Générale
Une page de connexion chaude et un joli fond d’écran pour nous accueillir. La zone de saisie légèrement décalée sur la droite avec une saisie en deux temps utilisateur mot de passe.
Une fois connecté, le fond du bureau est là aussi sympathique et l’ensemble est joli. Les icônes sont plus fins et d’une manière générale plus lisibles.
Un menu démarrer à la Windows en descente et des icônes bine dessinées et espacées.
Le panneau de configuration est aéré et on y retrouve les fonctions habituelles. En revanche, si toutes les fonctions et options sont présentes, elles sont présentées de manière plus simple : moins de bouton plus de listes à déployer et des résumés affichés qui simplifient l’utilisation générale.
Sentiment global
Au delà d’une lisibilité globale très agréable, ce qui surprend c’est la fluidité de l’ensemble avec des accès quasis instantanés. La version est très bien développée et même sur la petite configuration émulée (rappel 2 Go de mémoire) DSM est très véloce.
Un aspect plus léché dans le design et un effort fait sur les portails qui bénéficient pour tous, de fonds d’écran adaptés.
FileStation se retrouve lui aussi en « flat design » et ça lui va bien ! Une lecture aisée des nombreuses options proposées dans le menu contextuel, avec des icônes explicites et toujours une très grande réactivité dans les différentes actions menées : copie de fichier via glisser lâcher sur fenêtre de navigateur, compression et décompression, affichage en fenêtrée d’une image etc…
Nouvelles Présentations
L’aide est toujours aussi bien faite avec en plus cette fois-ci, des liens vers les fonctions associées. Ainsi pour un paramètrage d’accès externe on aura le choix vers Quickconnect ou le lien pour une gestion directe avec un NDD.
Depuis la dernière version de PHP3 sur DSM6 on a l’intégration de composants supplémentaires comme imagick si utile à un CMS comme WordPress. (A noter que la version packagée de WordPress s’appuie toujours sur une version certes de PHP3 mais sur un serveur apache…. sic – cela changera peut être d’ici la version finale –).
Nouveau : la gestion des pages d’erreur et des redirections 302 sont totalement modifiables via WebStation.
Enfin, le moniteur de ressources affiche désormais les applications maîtres, regroupant les différentes tâches associées, facilitant de facto la lecture et les actions éventuelles sur les process actifs.
Nouvelles Applications
Globalement on retrouve à l’identique toutes les fonctions redessinées certes, mais biens présentes. Les paquets supplémentaires (tous en bêta au moment du test) sont aussi présents à l’identique avec des petits nouveau comme un excellent gestionnaire de contacts et de calendrier.
Possibilité pour ces derniers d’être accessibles en externe bien sur, mais aussi d’assurer une synchronisation avec Outlook.com et Google.
Fusion de Moments et PhotoStation
Moments demeure l’application pour le portail des photos. Exit PhotoStation et sa préemption possible sur les droits de lecture écriture sur le dossier photo.
Moments génère les vignettes (photos et vidéos) et autorise le partage d’album. Initialement Moments était dédié aux utilisateurs du NAS et leur photos présentes sur leur home respective, il permet aussi l’indexation des photos présentes dans le dossier photo.
L’ensemble des données exif est accessible lors de la consultation d’une photo. Pas de commentaire possible sauf utilisateurs locaux reconnus.
A noter : la reconnaissance faciale est plutôt performante et permet par la suite une localisation des clichés par personne identifiée.
La présentation classique des photos n’est pas sans rappeler le design utilisé pour le traitement des photos sur nos smartphones (IOS comme Androïd)
Partage possible avec les utilisateurs locaux (ceux déclarés sur le NAS) et de manière publique (toute personne disposant du lien) ou mesurée (accès sous mot de passe et/ou avec une durée dans le temps.
Là encore, une présentation simplifiée, allégée, fluide, rendant l’expérience de l’utilisateur agréable.
Le temps de cette prise en main, je n’ai pas rencontré de problème et on peut espérer, suite aux délais pris par Synology depuis l’annonce de cette DSM7, que la version officielle et définitive (public release) puisse arriver d’ici le courant 2021.
Pas de grandes nouveautés, mais au final une petite révolution dans la réécriture globale du moteur et dans la présentation de l’ensemble. Cela peut paraître surprenant, presque frustrant pour un novice, mais cela se comprend dans l’étendue des tests sans doute réalisés par les équipes Synology, pour nous livrer une version DSM sur presque tout le parc des NAS existants (jusqu’à 2012 exclus) des plus stable. Prémisse à des évolutions surement plus simples à intégrer techniquement, demain, sur un framework totalement revu dans cette 7ème mouture de DSM.
En conclusion, On a hâte de l'avoir cette version de DSM !
